Les disciplines Zen représentent une pratique de méditation qui s’est développée dans la tradition bouddhiste japonaise. Originaire de Chine, le mot “Zen” est dérivé du mot chinois “Chan”, qui signifie méditation.

Leur visée est de suivre un mode de vie simple et équilibré. Ainsi, Zazen et Kinhin sont les deux pratiques fondamentales dans cette discipline, et sont souvent alternées pour atteindre un état de concentration et de conscience profonde.

D’un côté, Zazen sert à cultiver la stabilité émotionnelle et l’éveil spirituel. Sa genèse se trouve au Vième siècle avant J-C, en Inde, avec l’expérience d’éveil de Shakyamuni, le fondateur du bouddhisme, qui la réalisa dans une posture de Zazen. Cette pratique représente le point de départ de la lignée zen.

Comment la pratiquer ? Il s’agit d’une méditation assise qui consiste à garder le dos droit, les yeux mi-clos et les mains posées sur les jambes. Pendant la séance, on se concentre sur sa respiration et on essaie d’observer les pensées et les sensations qui émergent sans s’y attacher ou les juger.

De l’autre côté, Kinhin se concentre sur le moment présent. Cette pratique a été créée suite au Zazen afin de redynamiser son corps tout en gardant son état méditatif. 

Comment la pratiquer ? Il s’agit d’une marche méditative qui consiste à avoir une expiration longue, profonde, silencieuse et puissante. La position de base est semblable au Zazen, néanmoins la main droite vient couvrir le poing gauche à la hauteur du plexus solaire avec les coudes à l’horizontale. Pendant la marche, on se focalise sur le mouvement de son corps, notamment ses pieds.

L’Occident découvre un intérêt au zen pour son aspect philosophique tandis que pour l’Extrême-Orient, bien contrôler sa respiration, c’est bien contrôler sa vie. Ensembles, ces approches permettent une meilleure gestion du stress et une amélioration de la clarté mentale afin de favoriser notre bien-être général.